je suis caché sur un caillou

Les otaries sont étonnantes, elles hoquettent ou se mettent à bêler comme des moutons! c’est incroyable de similitude! Elles squattent  la moindre plateforme au raz de l’eau, la moindre barque désertée, le moindre bateau et adorent les marches arrières des catamarans afin de se prélasser toute la journée. Si cela vous parait très exotique, ce n’est, pour nous, plus vraiment le cas! Il vaut mieux ne pas les laisser prendre leur aise… Ces gentes dames et GROS messieurs empestent… le phoque, d’où l’expression: “puer le phoque”… C’est une puanteur! Malgré les multes pièges de Cap’tain censé les dissuader d’embarquer pour une sieste sur Milo, nous retrouverons une Enorme mémère se prélassant de tout son gras sur les banquettes… pour l’apéro?!? un peu plus elle s’installait dans la cabine proprio! Soit, le bruit du taxi Boat l’alerta de notre arrivée, écourtant sa douce rêverie… elle tira sa révérence, en fuyant … par l’avant du bateau!!! oh, nooooon! elle va se retrouver coincée par les filets de sécurité tendu sur toute la périphérie! Grosse mémère,  Grosse mémère, rien du tout! c’est plein de vitalité ces grosses betes là! et très agile qui plus est; on ne l’a jamais retrouvé!!! un petit fusburie, elle était partie, dans un Enorme “SPLASH”, nous laissant une banquette chaude et fétide, des poils et l’odeur… pour tout souvenir! 

Nous attendons nos amis "Pasquaux" en route pour Otaries Land, puis nous partirons, sans malheureusement profiter de la pleine lune... Les alizés ne sont pas pressés de s'établir... en attendant nous nous reposant, en essayant de refaire surface après le rhume contagieux et virulent que nous a filer cap'tain.

Nous partons pour une demi-journée de visite guidée, au programme, les Énormes tortues de terre, au centre Galapaguera, el laguna El Junco, l'hacienda El Progresso, le Mirador de Cerro Coloado, playa de puerto chino et les Iguanes préhistorique. Notre pick up nous attend, Carlos, notre guide, nous conduit à travers l'île de San Cristobal, au coeur d'une verdure infinie, de plantation de bananiers, de caféiers, d'oranges, de goyaves... Une terre très riche, sauvage ou cultivé, et totalement inhabité, une nature préservée. nous partons à l'aventure au Galapagos, c'est pas dingue ça?!?  Les tortues de terre sont éléphantesque et démesurées! lentes et amoureuses nous les trouverons en fâcheuse position... c'est un peu des dinosaures, mais chuuuut... car au moindre bruit, au moindre mouvement déplacé et c'est le replie! le lac Junco , haut, beau , grandiose, le souffle du vent enivrant, cette étendue verte à l'infinie, la beauté du paysage... à couper le souffle! c'est sur la plage que nous rejoindrons les Iguanes; ils se prélassent au soleil sur les rochers, immobiles et monstrueusement beaux, comme tout droit sorti de la préhistoire, vêtu en cote de maille version camouflage, ils se fondent sur la roche noire comme des caméléons. Chercher moi coucou, coucou, je suis caché sur un caillou! tout comme les tortues ils battent en retraite dès qu'on les approche de trop près, crachant l'eau par leur narine pour mieux nous faire comprendre qu'on les dérange! comme quoi, une bonne armure ou un bon bouclier en carapace et on est pépère pour des millénaires. Oscar est comme toujours très séduit... par le taxi!!! presque plus que par les tortues ou les Iguanes!

Notre petit mouillage de trois voiliers s'agrandi peu à peu, 5, 10, puis 15... Un arrivage devrait se pointer, profitant de la fenêtre météo propice. Maintenant 20 bateaux! l'horreur... Dire qu'on se demandait lors de notre arrivée s'il s'agissait du mouillage, déserté de toute embarcation, c'est invraisemblable!

après une semaine de nav', 7H30 Terre en vue, 8h30 Tortue en vue, 10h00 Otaries en vue!

Reste ou reste pas? la loi nous autorise sympathiquement 24h de repos, après quoi vous devez payer... ou partir! mais ce n'est pas si simple car si les îles des Galapagos sont mythiques, l'archipel est de ce fait totalement sauvegarder, Tout est verrouillé et payant à coup de gros bambou, sous le couvert de cette sauvegarde...! en effet, on peut faire son entrée sur deux ports: Santa Cruz ou San Cristobal. Sachant qu'une fois les formalités faites et le bateau ancré, il ne bougera plus de ce port! la visite des autres îles étant impossible en bateau privé... l'accès aux autres îles se fait en ferry ou en avion, (et à la nage...). La totalité administrative, agent obligatoire... Entrée, Zarpé, immigration, garde cote, coûte environ 300 dollars pour 20 jours... On peut également remplir ses réservoirs de Gasoil pour 2 à 2,5 dollars le gallon, grâce aux pêcheurs locaux ou les centres de diving. Surtout éviter de passer par l'agent ou les garde cotes, qui vous proposent le gallon à 4 dollars!!! Il  est donc nécessaire de choisir entre Santa Cruz, très touristique, au mouillage très rouleur et San Cristobal plus petit mais tout aussi charmant, et au mouillage très calme! notre choix à été rapide! être aux Galapagos sans prendre le temps sur ces terres mythiques serait dommage... c'est parti pour 20 jours autorisés!