Nous n’arrivons même pas à garder un cap direct, le vent refuse de plus en plus, nous marchons aux moteurs à 4 malheureux nœuds et il faudrait tirer des bords! Milo continue inlassablement son yoyo, élancé, il grimpe jusqu’au sommet de la vague puis ralenti sa course, stagne une fraction de seconde en équilibre, quasi à l’arrêt, les hélices turbinent, pour s’écrouler trois mètres plus bas ébranlant toute la structure du bateau et secouant le mat; Commence alors un long balancement … jusqu’à la vague suivante… Et c’est reparti! c’est vraiment dur…  et le pire reste à venir avec OLI qui c’est transformée en cyclone. on en bave, mais la stratégie semble être la meilleure pour échapper au pire puisque les dernières prévision annonce une trajectoire en plein sur Bora... Le bateau est un bloc de sel, la mer qui claque charrie une bruine salée qui se disperse à l’intérieur des coques et du carré, nous sommes couvert de sel, Milo mérite un sacré nettoyage!!! de fond en comble…