C’est sain et sauf que nous revenons au village, mais l’exercice qui nous attend est tout aussi périlleux. Imaginez, un looong passage, unique accès pour atteindre le bateau, et une trentaine d’Indonésiens, tous hommes, répartis de part et d’autre qui s’empressent dès votre arrivée de vous héler, tentant désespérément de vous attirer vers son étalage (exactement le même que celui de son copain) pour vous vendre un dragon de Komodo sculpté, (le même que celui de l’autre voisin)! Ne pouvant satisfaire tout le monde ca ne va pas être facile d’en sortir indemne… Certains s’accrochent à vos baskets, tentant l’ultime supplication et tandis que vous rejoignez bon port, le bout du tunnel n’est plus très loin, un dernier lutin vous quémande un billet, “ à votre guise” pour avoir surveillé votre annexe. enfin “un” et “ à votre guise” c’est pour la forme, puisqu’il a refusé offusqué celui qu’on lui tendait… pas assez cher mon fils! ca va bien s’passer! Voila pourquoi nous n’avons pas prolongé notre visite au village de Komodo, qui nous aurait probablement usée…Quel dommage, nous sommes loin des rapports simples de l’échange des cultures, mais simplement dans un rapport d’argent, voyageur = bout de viande pour cannibale affamé, finalement qui sont les dragons de Komodo?!?