La plus grande ile de l’archipel des Marquises, elle couvre 330 Km², la population est de 2700 habitants, ce qui en fait  la “capitale” des Marquises, enfin… le centre administratif… capitale capitale… c’est vite dit! y avait plus de commerces  à Hiva Oa qui compte 2000 habitants. Toutefois nous trouvons un mouillage digne de ce nom: un plan d’eau VASTE et CALME ! avec Internet!!! la classe… 1er internet après Transpac! (d’ou le retard de notre blog!!! hé oui, faut bien que je trouve une excuse…hum… donc…). Nous devançons les “Pascaux” à la traine… comme d’hab’  ;-)  qui nous retrouverons le lendemain pour de grandes retrouvailles et le débriefing de la traversée du Pacifique!

Hiva Oa, certainement la plus connue des iles de l’archipel. Terre froissée, déchirée, beauté vierge, découpée de profondes vallées. C’est ici que vécurent et reposent Paul Gauguin et Jacques Brel, au vieux cimetière du Calvaire de Atuona. “Dans ces iles où la solitude  est totale, j’ai trouvé une sorte de paix” écrivait Jacques Brel, qui passa les dernières années de sa vie à Atuona. Nous partons sur les traces de Gauguin, Brel, ou Melville; 4 Km nous sépare du village. sac à dos, le pouce levé pour un stop familiale matinale, il est 6h00 du mat’!  Une petite marche arrosée d’averses histoire de se rafraichir un peu, ici c’est plutôt Tropical! recueillement au mémorial de Brel dans un hangar ou l’on peut admirer  la reconstitution de son avion, “Jojo” un beechcraft, et découvrir l’histoire du chanteur sur fond musical puis visite du centre culturel Paul Gauguin  ou se trouve “la maison du jouir” qui abrita  l’artiste durant son séjour, . Flânant parmi les bananiers, les papayers, les manguiers, nous empruntons une petite route en lacets nous menant sur ce lieu sacré, le cimetière du Calvaire, édifié sur une terrasse dominant la baie d’Atunoa. petite prière sur la tombe très sobre de Brel entourée de feuillage de palmiers, ou se dresse une simple pierre figurant le portrait de l’artiste et de sa compagne, puis sur celle de Gauguin, plus monumentale,surmontée d’une sculpture sur pierre, copie d’Oviri, son œuvre originale; Quelques courses au Supermarché, une grande nouveauté depuis notre traversée, c’est toujours un grand moment… une dinette avec des friiiiiiiiiiiiites, un magnum classique et ca repart! Hiva Oa, c’est fait! Ce fut bref, mais bon! … (du coup…) retour au bateau il est 13h00, 9h00 sur place, pour une visite express! Captain est parti pour un tour opérateur des Marquises en 48h00 chrono! ce qui nous permet de ne pas s’apitoyer sur cette houle ENORME et désagréable, qui traine des eaux maronnassent, ni sur ce soit disant Dinghy dock exécrable qui t’oblige de mettre une ancre arrière, évitant l’écrasement totale de ton annexe sous le ponton en béton… Soit, nous avons survolés cette ile, fort de constater la gentillesse des locaux et la beauté du paysage. 3 petits tours et puis s’en va… 13h30 départ pour Nuku Hiva! La mer est plus docile et plus câline que le mouillage! c’est un comble!

Après 1h00 de marche, c’est la Victoire! nous trouvons notre chute d’eau… ou tout au moins, un menu filet d’eau, en guise de cascade… et oui, c’est la saison sèche! Ce qui ne nous empêchera pas de prendre un bain rafraichissant dans la rivière  au milieu des chevrettes, sorte d’écrevisse local et non petite chèvre!!! A bon entendeur…

Nous découvrons cette ile authentique tout au Sud de l’archipel, recouverte d’une épaisse frondaison, très luxuriante. Ici, le soleil vous mord la peau!!! Fatu Hiva est l’ile du Tapa, domaine des artisans qui reproduisent sur des étoffes confectionnées avec des fibres de certains bois, les dessins inspirés des anciens tatouages Marquisiens.  Le paysage est majestueux et brut aux allures de forteresse. La force du relief et l’isolement de ces iles on donné naissance à la culture unique des ces iles Marquises: Chants, artisanat, tatouage, danses, ou Haka,  terribles danses d’intimidation qui vous rappellent que les habitants de ces iles furent également de redoutable guerriers, … cannibales !!! Oups! toute une atmosphère chargée d’histoire, on s’y croirait…